Décret n° 2007- 1756 du 13 décembre 2007 relatif aux écoles de la deuxième chance.
Nous allons maintenant pouvoir évaluer avec précision quels financements nous sont ouverts et comment les entreprises partenaires des E2C vont pouvoir nous adresser des versements, exonératoires d'une partie de leur taxe d'apprentissage. C'est un aspect important de nos financements car le plus en relation, avec les entreprises si importantes dans notre quotidien.
Les stagaires de l'E2C passent 50% de leur formation en entreprises.
du Samedi 15 décembre 2007 |
vu sur nousvousils.fr |
Les écoles de la deuxième chance financées par la taxe professionnelle
Les écoles de la deuxième chance, qui offrent une formation aux jeunes sortis du système scolaire sans diplôme et sans qualification, pourront désormais percevoir la taxe d'apprentissage, selon un décret paru samedi au Journal officiel. Le Réseau des écoles de la deuxième chance (E2C) compte actuellement 35 écoles dans 12 régions et 23 départements, soit 4.000 jeunes en formation, a dit à l'AFP le président du réseau E2C Alexandre Schajer. Ces écoles, dont la première a été créée il y a dix ans à Marseille, s'adressent aux jeunes de 18 à 25 ans, sortis du système scolaire sans diplôme, sans qualification et sans emploi, pour une formation de 9 mois en alternance. Il s'agit de parvenir à la maîtrise des savoirs de base (lire, écrire, compter, notions d'informatique et d'une langue étrangère) tout en suivant deux ou trois stages dans des entreprises de la région pour découvrir le monde du travail. Selon M. Schajer, 65 % de ces jeunes "en grande difficulté", qui passent par les écoles de la deuxième chance, obtiennent un emploi durable ou une formation professionnelle avant un emploi. Le coût de ce parcours individualisé - à l'école chaque jeune est suivi par un "référent" et dans l'entreprise par un tuteur - est de 9.000 euros. Le texte paru samedi au JO est un décret d'application de la loi du 5 mars 2007 sur la prévention de la délinquance, dont l'article 12 fait référence aux écoles de la deuxième chance. Ce décret, qui était "très attendu" par le Réseau E2C, permettra à ces écoles de délivrer une "attestation de fin de formation" à leurs élèves et crée un label "école de la deuxième chance" qui sera délivré pour une durée de quatre ans par le Réseau E2C. Ce décret, souligne M. Schajer, autorise les écoles de la deuxième chance à percevoir la taxe d'apprentisssage et à recevoir des financements de l'Etat ou des régions. Jusqu'à présent ces écoles était surtout financées par des fonds européens. Le concept de l'école de la deuxième chance a été lancé par Edith Cresson en 1997 lorsqu'elle était Commissaire européen. |